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La beauté.
La beauté partout.
La beauté, et puis vous qui en êtes au cœur.
C’est sûr qu’il y a des fois où un nuage passe et je perds de vue le magnifique pour quelques instants. Mais au galop il revient, embaumant toute ma vie, me rappelant ma chance et mon devoir de m’émerveiller! J’adore quand nos yeux se laissent envoûter par des beautés nouvelles. Parfois on rencontre des gens qui semblent s’illuminer un peu plus chaque jour. On apprend à les connaitre, leur unicité se dévoile à nous et ils sont soudain une source d’inspiration.
Quand nous avons commencé notre périple sur la « Bruce Highway », je n’avais pas assez d’yeux pour enregistrer tous les méandres des branches d’eucalyptus et toutes les nuances chaudes des écorces de melaleucas… Et puis, j’ai manqué d’eau dans ce continent presque complètement sec. Le grizzly et l’écureuil en moi cherchaient la fraîcheur d’un ruisseau bordé de fougères. Et puis, magie. Comme la larve qui sort de son corps pour devenir libellule, le paysage s’est muté en cette nourriture de l’âme qui chaque jour fascine et fait sourire. Quand je vais ou reviens du travail, les grands « gum trees » au feuillage épars semblent profiter du peu de vent pour chorégraphier la plus belle danse du moment. Leur grande silhouette émerge des fines hautes herbes tant aimées des kangourous et vient se fracasser sur un ciel bleu brillant parsemé de monticules blancs immaculés. Je perle de sueur et de bonheur d’être « accro » à ce sentiment de découverte, d’adaptation, de fascination. De toujours être plus que satisfaite avec ce qui m’entoure à ce moment donné.
Ce sentiment de bonheur constant demande quand même de constants efforts, que j’adore faire ça c’est sûr! Par exemple, pour moi, l’expression « Notre pain quotidien » ne fait qu’un avec toutes les miches que je dois jeter chaque jour, J’étais tellement bien, dans ma bulle loin des vérités douloureuses de l’industrie alimentaire… C’est certain que j’en apporte à certains amis proches, mais cette ville est tellement petite, que si je commence à donner même une petite partie de ce qu’on jette, il n’y aura plus de clients! Ça me brise le cœur à chaque fois. Et puis il y a l’utilisation du papier, avec lequel on doit tout nettoyer et sécher pour des raisons hygiéniques, le chlore qui empeste sur mes mains même la nuit, et le recyclage qui est juste complètement inexistant. Comme à l’auberge d’ailleurs. En bonne citoyenne, j’ai appelé le conseil pour m’assurer du bon fonctionnement de la cueillette des bacs. Rassurée, je ramasse maintenant les bouteilles de mes collèges et vais les porter dans les bacs à la plage. À voir leur réaction, j’ai espoir qu’un jour elles le fassent elles-mêmes… Mais, comme mentionné plus haut, ce n’est pas assez pour perdre mon enthousiasme face à chaque jour que la vie amène!
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Monday, December 28, 2009
Saturday, December 19, 2009
Étoiles et grenouilles
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Vous êtes-vous déjà demandé quels sont tous les secrets qu’une femme de ménage peut connaître sur ses clients? De quels moments intimes elle est témoin quand elle travaille dans les hôtels, quels petits trésors elle trouve et quels objets bizarres elle jette? Comment elle perçoit la race humaine en fonction du désordre laissé par un client qui quitte une chambre? Pendant quelques jours, j’ai fait partie du joyeux groupe appelé : « le service de ménage des Suédoises et de Steph ». Nous frappions aux portes des dortoirs des randonneurs à 9 h … juste à temps pour voir et sentir le plaisir des gueules de bois et/ou de nous rendre compte que nous n’étions vraiment pas dans notre élément …
Une brise merveilleuse me caresse la peau; j’entends un film à la télé et d’ici, j’aperçois les nombreux étrangers, tous assemblés sur le sofa, les yeux rives sur l’écran. Marc joue au ping-pong avec notre ami des Pays-Bas, Marjan, pendant que les Suédoises, Anna, Louise et Johanna, flattent les chiens (qui aiment bien manger les balles de ping-pong…). Les oiseaux, les grenouilles, les criquets et les cicadas compétitionnent pour savoir lequel est le plus bruyant lorsque la nuit tombe sur le bush. Bientôt, je retournerai chez moi, à 17 pas du bourdonnement de ce petit village international de chalets, et à travers la moustiquaire de ma tente, je verrai peut-être un hibou sur une branche d’eucalyptus ayant pour toile de fond une tapisserie d’étoiles brillantes.
Nous nous sommes finalement « installés ». Il y a deux semaines, nous sommes tombés amoureux d’Agnes Water et de la ville de 1770. Ça nous est arrivé en voyant combien ces villages étaient beaux et amicaux. Et, je devrais peut-être ajouter le comité de bienvenue des dauphins qui sont venus nager à deux mètres de notre table à pique-nique le premier jour. Puis, nous avons rencontré Rodney, Marcy et Breck, nous avons fait du kayak avec des raies dans un tunnel de mangroves et nous avons trouvé un petit restaurant où ils servaient… eh bien, croyez-le ou non, ils servaient de la poutine! J’ai cherché partout pour un emploi lié à la communauté et dans le processus, j’ai rencontré d’autres gens merveilleux, comme Phil, le directeur de l’unique petite école de la région. Il y aurait eu de travail pour moi, sauf que, nous sommes en été … et comme au Québec, en été, les enfants sont en vacances!
Alooors, quatre jours par semaine, je vends les gâteries préférées des gens du coin dans une pâtisserie, un jour par semaine, je suis réceptionniste au Southern Cross Backpackers Resort (où nous campons) et j’enseignerai l’Espagnol à deux amis, deux jours par semaine! Je surferai pour la première fois et je prendrai des leçons de pagaie debout et j’essaierai d’accompagner Marc au récif le plus souvent possible! Pour compenser le fait que je n’ai pas trouvé d’emploi où je peux améliorer le monde à chaque instant, je donne tous mes sourires aux gentils gens du coin qui viennent acheter du pain! C’est vraiment satisfaisant et c’est très agréable d’entendre mon accent changer! Je rends aussi les clients Français très heureux en leur enseignant comment les choses se nomment par ici…
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Vous êtes-vous déjà demandé quels sont tous les secrets qu’une femme de ménage peut connaître sur ses clients? De quels moments intimes elle est témoin quand elle travaille dans les hôtels, quels petits trésors elle trouve et quels objets bizarres elle jette? Comment elle perçoit la race humaine en fonction du désordre laissé par un client qui quitte une chambre? Pendant quelques jours, j’ai fait partie du joyeux groupe appelé : « le service de ménage des Suédoises et de Steph ». Nous frappions aux portes des dortoirs des randonneurs à 9 h … juste à temps pour voir et sentir le plaisir des gueules de bois et/ou de nous rendre compte que nous n’étions vraiment pas dans notre élément …
Une brise merveilleuse me caresse la peau; j’entends un film à la télé et d’ici, j’aperçois les nombreux étrangers, tous assemblés sur le sofa, les yeux rives sur l’écran. Marc joue au ping-pong avec notre ami des Pays-Bas, Marjan, pendant que les Suédoises, Anna, Louise et Johanna, flattent les chiens (qui aiment bien manger les balles de ping-pong…). Les oiseaux, les grenouilles, les criquets et les cicadas compétitionnent pour savoir lequel est le plus bruyant lorsque la nuit tombe sur le bush. Bientôt, je retournerai chez moi, à 17 pas du bourdonnement de ce petit village international de chalets, et à travers la moustiquaire de ma tente, je verrai peut-être un hibou sur une branche d’eucalyptus ayant pour toile de fond une tapisserie d’étoiles brillantes.
Nous nous sommes finalement « installés ». Il y a deux semaines, nous sommes tombés amoureux d’Agnes Water et de la ville de 1770. Ça nous est arrivé en voyant combien ces villages étaient beaux et amicaux. Et, je devrais peut-être ajouter le comité de bienvenue des dauphins qui sont venus nager à deux mètres de notre table à pique-nique le premier jour. Puis, nous avons rencontré Rodney, Marcy et Breck, nous avons fait du kayak avec des raies dans un tunnel de mangroves et nous avons trouvé un petit restaurant où ils servaient… eh bien, croyez-le ou non, ils servaient de la poutine! J’ai cherché partout pour un emploi lié à la communauté et dans le processus, j’ai rencontré d’autres gens merveilleux, comme Phil, le directeur de l’unique petite école de la région. Il y aurait eu de travail pour moi, sauf que, nous sommes en été … et comme au Québec, en été, les enfants sont en vacances!
Alooors, quatre jours par semaine, je vends les gâteries préférées des gens du coin dans une pâtisserie, un jour par semaine, je suis réceptionniste au Southern Cross Backpackers Resort (où nous campons) et j’enseignerai l’Espagnol à deux amis, deux jours par semaine! Je surferai pour la première fois et je prendrai des leçons de pagaie debout et j’essaierai d’accompagner Marc au récif le plus souvent possible! Pour compenser le fait que je n’ai pas trouvé d’emploi où je peux améliorer le monde à chaque instant, je donne tous mes sourires aux gentils gens du coin qui viennent acheter du pain! C’est vraiment satisfaisant et c’est très agréable d’entendre mon accent changer! Je rends aussi les clients Français très heureux en leur enseignant comment les choses se nomment par ici…
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Tuesday, December 8, 2009
Grignotines d’évasion
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Inspire, effluve de mer. Expire pour chasser un papillon de nuit naufragé sur l’écran. Inspire, effluve d’excréments. Expire, heureuse de voir qu’ici les toilettes à compost sont reines. Ici, hors de la « civilisation », on tente de préserver l’environnement et ça sent bon dans l’âme même si le nauséabond prédomine. Je suis à Agnes Water, en forêt, près de la mer et des dindes sauvages.
Je vous écris un « scoop » (Marc a écrit son blogue hier, et les choses changent si vite ici!) : nous tentons de nous établir ici… Demain, je parcourrai LA rue (c’est tellement petit) pour essayer de me trouver un travail. Mais je garde les détails de cet endroit pour la semaine prochaine; je veux partager avec vous des « grenailles » de mes dernières péripéties.
Il y a quelques jours, il a plu, et nous avons vu des tonnes de sourires s’illuminer sur notre passage. C’était drôle de se faire dire le contraire de chez soi : « Ah merci! Vous avez amené la pluie avec vous! » On réalise un peu plus que nous nous trouvons sur le continent le plus sec au monde (Marc me dit de rectifier : le 2e après l’Antarctique).
Encore un groooos lâcher-prise : toute la côte nord du continent australien est criblée de méduses mortelles. Ben oui mautadit. De novembre à mai toé là. Il faudra mettre le sexy de côté et se baigner avec un wet suit. Y’ a des choses bien pires que ça, alors on apprend à rendre grâce pour tout le reste!
Ici, tout le monde joue au boulingrin, avec de beaux costumes tout blancs. À chaque fois, je ne peux pas m’empêcher de crier « boulingrin! ». C’est un mot bien trop beau!
Chaque jour de ma vie, je pense plusieurs fois à ceux qui souffrent partout autour du monde. C’est comme un besoin. Un besoin de me rappeler la chance que j’ai et le devoir que j’ai de partager l’amour, la richesse du cœur et le bonheur que je traîne avec moi depuis toujours (en passant merci tout le monde de contribuer à ma joie!). Et puis là, je pense vraiment beaucoup aux immigrants. Moi je suis ici et j’ai choisi de passer par les troubles de me trouver un nouveau nid, de me refaire des amis et de me trouver de l’emploi. J’ai choisi. Alors, voilà, ça fait réfléchir…
Y’ a tellement de bibittes sur l’écran!
Dernière bribe de réalité australienne. Je vous amène. Imaginez-vous la plus belle pleine lune, ronde comme mes amies enceintes et orange comme Uluru. Elle peint d’argent un chemin qui s’élargit sur l’océan. Le bruit régulier des vagues nous pousse à nous perdre sur ce chemin, à fouiller notre mémoire pour retrouver des temps anciens connus de tous, cachés au détour d’un rêve. Une procession d’humains silencieux déambule vers les dunes, étrangers réconciliés par le pouvoir de la Terre. Ces druides ignorés sont venus des quatre coins du monde pour assister à un événement qui retrouve sa postérité : une créature de l’époque jurassique qui vient mettre au monde 150 petits dont un mince pourcentage survivra. Une grosse tortue et 30 humains ébahis. Mes chers amis, il ya de l’espoir.
Je vous aime!
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Inspire, effluve de mer. Expire pour chasser un papillon de nuit naufragé sur l’écran. Inspire, effluve d’excréments. Expire, heureuse de voir qu’ici les toilettes à compost sont reines. Ici, hors de la « civilisation », on tente de préserver l’environnement et ça sent bon dans l’âme même si le nauséabond prédomine. Je suis à Agnes Water, en forêt, près de la mer et des dindes sauvages.
Je vous écris un « scoop » (Marc a écrit son blogue hier, et les choses changent si vite ici!) : nous tentons de nous établir ici… Demain, je parcourrai LA rue (c’est tellement petit) pour essayer de me trouver un travail. Mais je garde les détails de cet endroit pour la semaine prochaine; je veux partager avec vous des « grenailles » de mes dernières péripéties.
Il y a quelques jours, il a plu, et nous avons vu des tonnes de sourires s’illuminer sur notre passage. C’était drôle de se faire dire le contraire de chez soi : « Ah merci! Vous avez amené la pluie avec vous! » On réalise un peu plus que nous nous trouvons sur le continent le plus sec au monde (Marc me dit de rectifier : le 2e après l’Antarctique).
Encore un groooos lâcher-prise : toute la côte nord du continent australien est criblée de méduses mortelles. Ben oui mautadit. De novembre à mai toé là. Il faudra mettre le sexy de côté et se baigner avec un wet suit. Y’ a des choses bien pires que ça, alors on apprend à rendre grâce pour tout le reste!
Ici, tout le monde joue au boulingrin, avec de beaux costumes tout blancs. À chaque fois, je ne peux pas m’empêcher de crier « boulingrin! ». C’est un mot bien trop beau!
Chaque jour de ma vie, je pense plusieurs fois à ceux qui souffrent partout autour du monde. C’est comme un besoin. Un besoin de me rappeler la chance que j’ai et le devoir que j’ai de partager l’amour, la richesse du cœur et le bonheur que je traîne avec moi depuis toujours (en passant merci tout le monde de contribuer à ma joie!). Et puis là, je pense vraiment beaucoup aux immigrants. Moi je suis ici et j’ai choisi de passer par les troubles de me trouver un nouveau nid, de me refaire des amis et de me trouver de l’emploi. J’ai choisi. Alors, voilà, ça fait réfléchir…
Y’ a tellement de bibittes sur l’écran!
Dernière bribe de réalité australienne. Je vous amène. Imaginez-vous la plus belle pleine lune, ronde comme mes amies enceintes et orange comme Uluru. Elle peint d’argent un chemin qui s’élargit sur l’océan. Le bruit régulier des vagues nous pousse à nous perdre sur ce chemin, à fouiller notre mémoire pour retrouver des temps anciens connus de tous, cachés au détour d’un rêve. Une procession d’humains silencieux déambule vers les dunes, étrangers réconciliés par le pouvoir de la Terre. Ces druides ignorés sont venus des quatre coins du monde pour assister à un événement qui retrouve sa postérité : une créature de l’époque jurassique qui vient mettre au monde 150 petits dont un mince pourcentage survivra. Une grosse tortue et 30 humains ébahis. Mes chers amis, il ya de l’espoir.
Je vous aime!
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Saturday, November 28, 2009
La petite histoire d’un grand lâcher-prise (!) 2e partie
Read the original in English
Woaaaaaaaaa! Il y a tellllement à dire! Le processus de lâcher prise est si puissant et s’applique à TOUTES les sphères de notre vie! De toute façon, vous préférez sans doute entendre parler d’une aventure plutôt que d’entendre un exposé sur le bien-être émotionnel et spirituel …
La vie étant parfaite comme elle est, de ne pas avoir pu tout écrire sur le sujet la semaine dernière m’a permis d’apprendre plus sur ce qui me tient à cœur tout particulièrement: la culture aborigène. Ceux qui m’ont côtoyée durant les mois précédant mon départ savent que j’ai lu de nombreux livres sur les Aborigènes australiens, leur situation passée et présente (merci encore Jodi pour le merveilleux livre!). Ces dernières années, j’ai fait beaucoup d’efforts pour lâcher prise à mon besoin de me rapprocher de la sagesse ancienne. Plusieurs cultures indigènes ont été tellement maltraitées, qu’elles sont méfiantes envers les étrangers passionnés. Je m’attendais donc à rencontrer le la colère et de la haine. Bien sûr ces sentiments sont présents, mais il me semble qu’au lieu d’être dirigées contre tous les Blancs, ils le sont contre le gouvernement et les gens qui causent et ont causé d’énormes préjudices. Je pourrais participer à certains projets et la culture semble lentement mais sûrement reprendre des forces. Bien sûr, durant ce dernier mois, je n’ai fait que passer et demander au hasard à de merveilleux étrangers ce qu’il en est de la situation, mais j’ai déjà un CD pour apprendre un des milliers de dialectes aborigènes (gratuit!!!) et un Yidaki, fabriqué par Marc et moi, avec l’aide d’un artiste aborigène, Kristian Benton (yaaay! On a produit un documentaire sur cette expérience, allez voir ça!). À Sydney et à d’autres endroits, il y a des affiches, des statues, des parcs, des bannières en l’honneur de la culture aborigène. C’est omniprésent. Je sais que la plupart d’entre nous diraient au premier abord que c’est pour attirer les touristes et que c’est un beau duvet pour couvrir les atrocités commises. Je crois que c’est la stricte vérité (http://www.ourgeneration.org.au/). Toutefois, dans ma longue quête pour le positif, j’ai toujours cherché le bien dans chaque chose et cela m’a amené à réaliser que, grâce à ce duvet, des voyageurs étrangers de toutes sortes et des Australiens aussi probablement, apprennent beaucoup sur la plus ancienne culture du monde, sans même s’en apercevoir. Ils deviennent familiers avec les symboles spirituels, avec l’importance de la nature et l’importance essentielle de respecter les premiers habitants du pays. Je suis contente. J’ai tellement hâte de partager un peu plus de ce que j’ai appris à propos de cette culture blessée, mais (je l’espère) en voie de guérison. C’est spectaculaire comment la vie peut vous surprendre, vous vous attendez à voir ce qui n’est pas là et ce que vous croyez qui n’y est pas s’élève de plus en plus brillant à l’horizon chaque matin.
Ça fait plusieurs années que je n’ai pas été aussi heureuse et relaxée que maintenant. Je retrouve cet amour inconditionnel pour la Vie que j’avais trouvé en Amérique du Sud. Je n’ai pas de montre, je me couche avec le soleil et me lève avec lui. Je suis TOUJOURS dehors. Je rencontre des gens merveilleux, je m’enseigne moi-même le yoga, je prends de profondes respirations. Je sais qu’on ne pourra pas toujours vivre comme ça, c’est ce qui rend notre expérience si spéciale. Mais réellement, les murs sont étranges, sortez quand vous en avez la chance!
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Liens:
http://www.kanyini.com/
http://www.wardamanwomensbusiness.com/wwbtnotes.html
Woaaaaaaaaa! Il y a tellllement à dire! Le processus de lâcher prise est si puissant et s’applique à TOUTES les sphères de notre vie! De toute façon, vous préférez sans doute entendre parler d’une aventure plutôt que d’entendre un exposé sur le bien-être émotionnel et spirituel …
La vie étant parfaite comme elle est, de ne pas avoir pu tout écrire sur le sujet la semaine dernière m’a permis d’apprendre plus sur ce qui me tient à cœur tout particulièrement: la culture aborigène. Ceux qui m’ont côtoyée durant les mois précédant mon départ savent que j’ai lu de nombreux livres sur les Aborigènes australiens, leur situation passée et présente (merci encore Jodi pour le merveilleux livre!). Ces dernières années, j’ai fait beaucoup d’efforts pour lâcher prise à mon besoin de me rapprocher de la sagesse ancienne. Plusieurs cultures indigènes ont été tellement maltraitées, qu’elles sont méfiantes envers les étrangers passionnés. Je m’attendais donc à rencontrer le la colère et de la haine. Bien sûr ces sentiments sont présents, mais il me semble qu’au lieu d’être dirigées contre tous les Blancs, ils le sont contre le gouvernement et les gens qui causent et ont causé d’énormes préjudices. Je pourrais participer à certains projets et la culture semble lentement mais sûrement reprendre des forces. Bien sûr, durant ce dernier mois, je n’ai fait que passer et demander au hasard à de merveilleux étrangers ce qu’il en est de la situation, mais j’ai déjà un CD pour apprendre un des milliers de dialectes aborigènes (gratuit!!!) et un Yidaki, fabriqué par Marc et moi, avec l’aide d’un artiste aborigène, Kristian Benton (yaaay! On a produit un documentaire sur cette expérience, allez voir ça!). À Sydney et à d’autres endroits, il y a des affiches, des statues, des parcs, des bannières en l’honneur de la culture aborigène. C’est omniprésent. Je sais que la plupart d’entre nous diraient au premier abord que c’est pour attirer les touristes et que c’est un beau duvet pour couvrir les atrocités commises. Je crois que c’est la stricte vérité (http://www.ourgeneration.org.au/). Toutefois, dans ma longue quête pour le positif, j’ai toujours cherché le bien dans chaque chose et cela m’a amené à réaliser que, grâce à ce duvet, des voyageurs étrangers de toutes sortes et des Australiens aussi probablement, apprennent beaucoup sur la plus ancienne culture du monde, sans même s’en apercevoir. Ils deviennent familiers avec les symboles spirituels, avec l’importance de la nature et l’importance essentielle de respecter les premiers habitants du pays. Je suis contente. J’ai tellement hâte de partager un peu plus de ce que j’ai appris à propos de cette culture blessée, mais (je l’espère) en voie de guérison. C’est spectaculaire comment la vie peut vous surprendre, vous vous attendez à voir ce qui n’est pas là et ce que vous croyez qui n’y est pas s’élève de plus en plus brillant à l’horizon chaque matin.
Ça fait plusieurs années que je n’ai pas été aussi heureuse et relaxée que maintenant. Je retrouve cet amour inconditionnel pour la Vie que j’avais trouvé en Amérique du Sud. Je n’ai pas de montre, je me couche avec le soleil et me lève avec lui. Je suis TOUJOURS dehors. Je rencontre des gens merveilleux, je m’enseigne moi-même le yoga, je prends de profondes respirations. Je sais qu’on ne pourra pas toujours vivre comme ça, c’est ce qui rend notre expérience si spéciale. Mais réellement, les murs sont étranges, sortez quand vous en avez la chance!
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Saturday, November 21, 2009
La petite histoire d’un grand lâcher-prise (!)
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J’aime bien l’expression « lâcher-prise ». Dans toutes les sphères de notre vie, c’est toujours l’enseignement le plus difficile à assimiler, pourtant, il est certainement le plus bénéfique. Le lâcher-prise vient toujours nous surprendre dans les coins les moins fréquentés, surtout en voyage…
Il y a quelques mois, confortablement perchée au deuxième étage du manoir London, je m’efforçais de me vider la tête des attentes que j’aurais pu avoir face à l’Australie. Je croyais bien avoir dépollué mon esprit, je me sentais prête, toute neuve pour un pays nouveau. Ahhh, surestimation…
Ronald
Je crois que bien cachées autour de mon cortex, j’avais des idées de trouver Down Under des myriades de cafés Internet branchés et politisés, recyclés et équitables. Ben non! On cherche, on cherche, c’est compliqué. C’est à ce moment que nous avons entendu, ou plutôt nous avons essayé de ne pas entendre, le conseil de nos amis de l’Auberge espagnole : (à lire comme dans un rêve, la voix venant de profond, à peine audible) mmmm, blablabla, Mcdonald’s, free internet, very good coffee. Non, j’ai rien entendu, sorry no compute comme dirait Dédé. Mais après des jours dans la sécheresse de l’autoroute électronique, le gros M jaune brillait trop fort au soleil de la côte sud. On s’est dit qu’on pourrait essayer, à la condition de rester dans un coin sombre et de ne rien acheter. Ça y est, le premier pas est fait : on stationne l’auto dans le brouhaha des petites familles contentes de venir chercher leur Big Mac. Mais qu’est-ce qui se passe? Tous les employés sont vêtus de costumes de clown et d’ailes d’anges… C’est réussi pour notre retour en territoire Fast food, nous sommes le 14 novembre et c’est l’unique McHappy Day, où l’on court la chance de gagner de beaux prix si on donne des sous pour des organismes qui œuvrent pour les enfants malades. On se faufile incognito vers le fond du resto, et soudain, une voix céleste claironne depuis l’extérieur, de joyeux « Bonjour les amis!! »… C’est lui, en chair et en os, Ronald McDonald… on rougit. C’est la première fois, pour Marc et moi, qu’on voit ce personnage mythique. Avec le plus beau des sourires rouge sur fond blanc, il s’approche avec entrain de notre petite table. On découvre aisément que sous le costume, il y a un sexy surfeur de 27 ans environ. Il s’assoit avec nous, là on est rouge tomate, et se met à taper sur l’ordi en voulant parler à quelqu’un sur skype, tout le monde rit, les gérants prennent des photos. Ronald McDo est le plus cool mec du monde. Vraiment, je ne mens pas, ce gars-là j’aimerais bien qu’il soit mon ami. Il nous promet qu’il revient bientôt. On reprend notre souffle, plein de joie de nos aventures chez le roi du fast food! Ben finalement, Ronald est revenu pour nous entretenir sur la politique québécoise, ben oui! Eye, figurez-vous ça vous autres, une conversation soutenue sur l’indépendance du Québec dans un McDo de plage avec nul autre que Ronald!
Y’ avait une suite à mon histoire de lâcher-prise, mais je me suis bien trop laissée aller! Je vais finir en vous disant qu’aujourd’hui j’étais sur la PLUS BELLE PLAGE DU MONDE, avec plein de rochers et presque personne! Et en plus, ce matin fut le premier ou je pris le volant à gauche de la route… ah!
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J’aime bien l’expression « lâcher-prise ». Dans toutes les sphères de notre vie, c’est toujours l’enseignement le plus difficile à assimiler, pourtant, il est certainement le plus bénéfique. Le lâcher-prise vient toujours nous surprendre dans les coins les moins fréquentés, surtout en voyage…
Il y a quelques mois, confortablement perchée au deuxième étage du manoir London, je m’efforçais de me vider la tête des attentes que j’aurais pu avoir face à l’Australie. Je croyais bien avoir dépollué mon esprit, je me sentais prête, toute neuve pour un pays nouveau. Ahhh, surestimation…
Ronald
Je crois que bien cachées autour de mon cortex, j’avais des idées de trouver Down Under des myriades de cafés Internet branchés et politisés, recyclés et équitables. Ben non! On cherche, on cherche, c’est compliqué. C’est à ce moment que nous avons entendu, ou plutôt nous avons essayé de ne pas entendre, le conseil de nos amis de l’Auberge espagnole : (à lire comme dans un rêve, la voix venant de profond, à peine audible) mmmm, blablabla, Mcdonald’s, free internet, very good coffee. Non, j’ai rien entendu, sorry no compute comme dirait Dédé. Mais après des jours dans la sécheresse de l’autoroute électronique, le gros M jaune brillait trop fort au soleil de la côte sud. On s’est dit qu’on pourrait essayer, à la condition de rester dans un coin sombre et de ne rien acheter. Ça y est, le premier pas est fait : on stationne l’auto dans le brouhaha des petites familles contentes de venir chercher leur Big Mac. Mais qu’est-ce qui se passe? Tous les employés sont vêtus de costumes de clown et d’ailes d’anges… C’est réussi pour notre retour en territoire Fast food, nous sommes le 14 novembre et c’est l’unique McHappy Day, où l’on court la chance de gagner de beaux prix si on donne des sous pour des organismes qui œuvrent pour les enfants malades. On se faufile incognito vers le fond du resto, et soudain, une voix céleste claironne depuis l’extérieur, de joyeux « Bonjour les amis!! »… C’est lui, en chair et en os, Ronald McDonald… on rougit. C’est la première fois, pour Marc et moi, qu’on voit ce personnage mythique. Avec le plus beau des sourires rouge sur fond blanc, il s’approche avec entrain de notre petite table. On découvre aisément que sous le costume, il y a un sexy surfeur de 27 ans environ. Il s’assoit avec nous, là on est rouge tomate, et se met à taper sur l’ordi en voulant parler à quelqu’un sur skype, tout le monde rit, les gérants prennent des photos. Ronald McDo est le plus cool mec du monde. Vraiment, je ne mens pas, ce gars-là j’aimerais bien qu’il soit mon ami. Il nous promet qu’il revient bientôt. On reprend notre souffle, plein de joie de nos aventures chez le roi du fast food! Ben finalement, Ronald est revenu pour nous entretenir sur la politique québécoise, ben oui! Eye, figurez-vous ça vous autres, une conversation soutenue sur l’indépendance du Québec dans un McDo de plage avec nul autre que Ronald!
Y’ avait une suite à mon histoire de lâcher-prise, mais je me suis bien trop laissée aller! Je vais finir en vous disant qu’aujourd’hui j’étais sur la PLUS BELLE PLAGE DU MONDE, avec plein de rochers et presque personne! Et en plus, ce matin fut le premier ou je pris le volant à gauche de la route… ah!
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Wednesday, November 11, 2009
The Blue Mountains
Read original in english
« Mosaïque de merveilles australiennes »
(Voici ma tentative de partager des petites parties de mon voyage de façon nouvelle, visionnaire, du style Haïku « Beaudoin » …(!?!??))
Gitans; ignorant où ils vont dormirmais
en admiration devant ce qui les entoure,
s’éveillant de leur wagon-lit chaque matin.
(Notre maison est une station wagon)
Gitans; maintenant, la fille
emprisonnée dans ses couches de poussière
doit se transformer en ninja dans une douche pour hommes.
(Quelle aventure, se faufiler dans une auberge de jeunesse! Je ne suis jamais restée muette aussi longtemps!)
Variétés infinies de perroquets multicolores
grands, petits, on croirait entendre le paradis et/ou de l’électronique
R2D2 qui se promène avec la Castafiore.
(Jusqu’à maintenant, c’EST ce qui rend l’Australie différente, svp allez voir le « whip bird », c’est fantastique!)
Des contenants recyclés apportés par la communauté.
Remplissez votre âme; transvidez vos savons et vos huiles
biologiques et merveilles locales dans le pays du « vrac »
(La Coop de Blue Mountain m’a donné énormément de plaisir à être une consommatrice responsable.)
Ahhh! Collision frontale! Pas encore.
Met tes clignotants! Pas tes essuie-glaces!
Tout est de l’AUTRE coté.
(Marc s’en vient vraiment bon pour conduire du côté gauche de la route.)
Fougères arborescentes énormes!
Randonnée de trois, quatre, cinq heures comme dans un rêve
merveilleux! L’Eucalyptus chante avec la vie dans le pays sacré des Daruks.
(Les Daruks sont les aborigènes des Blue Mountains)
Oh oh Bruno, spectacle soirée libre
je n’ai jamais vu de cowboy rocker comme toi.
Nous, seuls touristes dans l’antre local de Katoomba.
(Conseil aux voyageurs: recherchez toujours les événements locaux. Vous allez rencontrer des gens merveilleux et particuliers en plus d’apprendre plein de choses sur l’endroit.)
Serpent ondulant dans les buissons
aujourd’hui, c’est le premier.
La danse bizarre de Marc pour ne pas marcher dessus.
(Je n’aurais jamais cru que Marc était si bon en danse irlandaise!)
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« Mosaïque de merveilles australiennes »
(Voici ma tentative de partager des petites parties de mon voyage de façon nouvelle, visionnaire, du style Haïku « Beaudoin » …(!?!??))
Gitans; ignorant où ils vont dormirmais
en admiration devant ce qui les entoure,
s’éveillant de leur wagon-lit chaque matin.
(Notre maison est une station wagon)
Gitans; maintenant, la fille
emprisonnée dans ses couches de poussière
doit se transformer en ninja dans une douche pour hommes.
(Quelle aventure, se faufiler dans une auberge de jeunesse! Je ne suis jamais restée muette aussi longtemps!)
Variétés infinies de perroquets multicolores
grands, petits, on croirait entendre le paradis et/ou de l’électronique
R2D2 qui se promène avec la Castafiore.
(Jusqu’à maintenant, c’EST ce qui rend l’Australie différente, svp allez voir le « whip bird », c’est fantastique!)
Des contenants recyclés apportés par la communauté.
Remplissez votre âme; transvidez vos savons et vos huiles
biologiques et merveilles locales dans le pays du « vrac »
(La Coop de Blue Mountain m’a donné énormément de plaisir à être une consommatrice responsable.)
Ahhh! Collision frontale! Pas encore.
Met tes clignotants! Pas tes essuie-glaces!
Tout est de l’AUTRE coté.
(Marc s’en vient vraiment bon pour conduire du côté gauche de la route.)
Fougères arborescentes énormes!
Randonnée de trois, quatre, cinq heures comme dans un rêve
merveilleux! L’Eucalyptus chante avec la vie dans le pays sacré des Daruks.
(Les Daruks sont les aborigènes des Blue Mountains)
Oh oh Bruno, spectacle soirée libre
je n’ai jamais vu de cowboy rocker comme toi.
Nous, seuls touristes dans l’antre local de Katoomba.
(Conseil aux voyageurs: recherchez toujours les événements locaux. Vous allez rencontrer des gens merveilleux et particuliers en plus d’apprendre plein de choses sur l’endroit.)
Serpent ondulant dans les buissons
aujourd’hui, c’est le premier.
La danse bizarre de Marc pour ne pas marcher dessus.
(Je n’aurais jamais cru que Marc était si bon en danse irlandaise!)
See HIS view
His and Hers Pictures
Wednesday, October 14, 2009
Manly
Read eglish translation
Quel nom! Manly comme dans « viril », Manly comme dans « Stéphanie doit s’acclimater aux muscles et aux talons aiguilles qui brillent toute la journée le long des plages »… Sans blague, pour ma première chronique web, je m’étais promis de vous parler que de découvertes jolies et inusitées… Et j’en ai fait de celles-là, ne vous inquiétez pas! Mais… je ne peux m’empêcher de vous parler de ce qui me garde en vie, de ce qui m’éblouit, et ça, bien, c’est les gens. Jusqu’à présent, les gens sont très aidants et souriants, leur accent est très charmant, mais ils sont en général bien différents des sourires magiques qui peuplent mon entourage habituel. Je dois vous mettre en contexte : nous sommes à Sydney, ville et banlieues très populeuses, où les gens paient 600$ par SEMAINE pour un loyer (mas o menos…). J’ai donc l’impression que la plupart se sentent obligés d’avoir l’allure et l’attitude qu’on associe souvent avec les sous et les plages. Ahhhhhhhhhhhhh, je ne veux pas juger, je sais que les gens paaartout autour ont des âmes pleines de jardins secrets, mais je me rends compte à quel point nous sommes chanceux de priser le bien-être, de choisir d’être bien selon des standards simples et bienfaisants. Je vous félicite. En tout cas tout ce charabia sociologique inachevé pour vous dire que pendant les premiers 4 jours, je n’ai pas croisé une énergie, un sourire, une paire d’yeux qui m’aillent touchés. Sauf bien sûr la communauté de l’auberge espagnole où nous venons de passer 8 jours, ainsi que les amis que nous nous sommes faits à travers eux. Ce fut par contre une leçon de mode des plus éducative! Vous ne pouvez pas, mais pas du tout, vous imaginer toutes les robes, les souliers juchés, les petits chapeaux de plumes que j’ai croisés au centre-ville et dans les Northern Beaches! Comme il y a du positif dans tout, je peux vous dire que j’ai trouvé ça très inspirant! Mais je crois toujours qu’il faudrait suivre un cours avant de s’aventurer trop longtemps en talons de 30 cm!!! Pour en revenir à la beauté du cœur, voici un petit guide pour l’aventurier de l’auberge espagnole où nous avons vécu et ses environs :
Quel nom! Manly comme dans « viril », Manly comme dans « Stéphanie doit s’acclimater aux muscles et aux talons aiguilles qui brillent toute la journée le long des plages »… Sans blague, pour ma première chronique web, je m’étais promis de vous parler que de découvertes jolies et inusitées… Et j’en ai fait de celles-là, ne vous inquiétez pas! Mais… je ne peux m’empêcher de vous parler de ce qui me garde en vie, de ce qui m’éblouit, et ça, bien, c’est les gens. Jusqu’à présent, les gens sont très aidants et souriants, leur accent est très charmant, mais ils sont en général bien différents des sourires magiques qui peuplent mon entourage habituel. Je dois vous mettre en contexte : nous sommes à Sydney, ville et banlieues très populeuses, où les gens paient 600$ par SEMAINE pour un loyer (mas o menos…). J’ai donc l’impression que la plupart se sentent obligés d’avoir l’allure et l’attitude qu’on associe souvent avec les sous et les plages. Ahhhhhhhhhhhhh, je ne veux pas juger, je sais que les gens paaartout autour ont des âmes pleines de jardins secrets, mais je me rends compte à quel point nous sommes chanceux de priser le bien-être, de choisir d’être bien selon des standards simples et bienfaisants. Je vous félicite. En tout cas tout ce charabia sociologique inachevé pour vous dire que pendant les premiers 4 jours, je n’ai pas croisé une énergie, un sourire, une paire d’yeux qui m’aillent touchés. Sauf bien sûr la communauté de l’auberge espagnole où nous venons de passer 8 jours, ainsi que les amis que nous nous sommes faits à travers eux. Ce fut par contre une leçon de mode des plus éducative! Vous ne pouvez pas, mais pas du tout, vous imaginer toutes les robes, les souliers juchés, les petits chapeaux de plumes que j’ai croisés au centre-ville et dans les Northern Beaches! Comme il y a du positif dans tout, je peux vous dire que j’ai trouvé ça très inspirant! Mais je crois toujours qu’il faudrait suivre un cours avant de s’aventurer trop longtemps en talons de 30 cm!!! Pour en revenir à la beauté du cœur, voici un petit guide pour l’aventurier de l’auberge espagnole où nous avons vécu et ses environs :
Lieu : Magnifique appart surplombant la « Cabbage Tree Bay Aquatic Reserve », d’où l’on voit la mer et l’on sent le jasmin.
Habitants :
Julie Plasse (Québec, Magog!!!): (Enfin je la connais!!!) Jeune femme magnifique, complètement pleine d’entrain et jolie comme 3, généreuse comme 10, ayant voyagé et randonné pour 12 et qui est magiquement tombé en amour avec
Julie Plasse (Québec, Magog!!!): (Enfin je la connais!!!) Jeune femme magnifique, complètement pleine d’entrain et jolie comme 3, généreuse comme 10, ayant voyagé et randonné pour 12 et qui est magiquement tombé en amour avec
Martin Anderson (Danemark) : Scientifique érudit, qui émane le calme, l’humour et la générosité.
Stephan (Suisse allemand) : Plutôt réservé, très drôle, faisant de la voile et de la moto.
Nicole (Allemagne) : Presque docteure en biologie, qui étudie l’effet des changements climatiques sur les allergies (et qui veut le sang de Marc!!!!).
André (Portugal): Super gentil, tranquille, toujours prêt à aider (comme tout le monde d’ailleurs), presque docteur en biologie marine.
Beaux amis :
Cherise : Une des plusssss belles filles au monde (voir la photo) qui étudie l’Ayurveda et qui est tout simplement magique.
Cherise : Une des plusssss belles filles au monde (voir la photo) qui étudie l’Ayurveda et qui est tout simplement magique.
Nick : Un des plussss beaux garçons du monde, en amour avec Cherise, qui est super mooonsieur permaculture! Youpi!
Voilà, j’ai bien hâte de vous écrire au sujet de nos amis les bestioles, mais je ne veux pas vous saturer! Bisous « mates »!
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