Saturday, November 28, 2009

La petite histoire d’un grand lâcher-prise (!) 2e partie

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Woaaaaaaaaa! Il y a tellllement à dire! Le processus de lâcher prise est si puissant et s’applique à TOUTES les sphères de notre vie! De toute façon, vous préférez sans doute entendre parler d’une aventure plutôt que d’entendre un exposé sur le bien-être émotionnel et spirituel …
La vie étant parfaite comme elle est, de ne pas avoir pu tout écrire sur le sujet la semaine dernière m’a permis d’apprendre plus sur ce qui me tient à cœur tout particulièrement: la culture aborigène. Ceux qui m’ont côtoyée durant les mois précédant mon départ savent que j’ai lu de nombreux livres sur les Aborigènes australiens, leur situation passée et présente (merci encore Jodi pour le merveilleux livre!). Ces dernières années, j’ai fait beaucoup d’efforts pour lâcher prise à mon besoin de me rapprocher de la sagesse ancienne. Plusieurs cultures indigènes ont été tellement maltraitées, qu’elles sont méfiantes envers les étrangers passionnés. Je m’attendais donc à rencontrer le la colère et de la haine. Bien sûr ces sentiments sont présents, mais il me semble qu’au lieu d’être dirigées contre tous les Blancs, ils le sont contre le gouvernement et les gens qui causent et ont causé d’énormes préjudices. Je pourrais participer à certains projets et la culture semble lentement mais sûrement reprendre des forces. Bien sûr, durant ce dernier mois, je n’ai fait que passer et demander au hasard à de merveilleux étrangers ce qu’il en est de la situation, mais j’ai déjà un CD pour apprendre un des milliers de dialectes aborigènes (gratuit!!!) et un Yidaki, fabriqué par Marc et moi, avec l’aide d’un artiste aborigène, Kristian Benton (yaaay! On a produit un documentaire sur cette expérience, allez voir ça!). À Sydney et à d’autres endroits, il y a des affiches, des statues, des parcs, des bannières en l’honneur de la culture aborigène. C’est omniprésent. Je sais que la plupart d’entre nous diraient au premier abord que c’est pour attirer les touristes et que c’est un beau duvet pour couvrir les atrocités commises. Je crois que c’est la stricte vérité (http://www.ourgeneration.org.au/). Toutefois, dans ma longue quête pour le positif, j’ai toujours cherché le bien dans chaque chose et cela m’a amené à réaliser que, grâce à ce duvet, des voyageurs étrangers de toutes sortes et des Australiens aussi probablement, apprennent beaucoup sur la plus ancienne culture du monde, sans même s’en apercevoir. Ils deviennent familiers avec les symboles spirituels, avec l’importance de la nature et l’importance essentielle de respecter les premiers habitants du pays. Je suis contente. J’ai tellement hâte de partager un peu plus de ce que j’ai appris à propos de cette culture blessée, mais (je l’espère) en voie de guérison. C’est spectaculaire comment la vie peut vous surprendre, vous vous attendez à voir ce qui n’est pas là et ce que vous croyez qui n’y est pas s’élève de plus en plus brillant à l’horizon chaque matin.

Ça fait plusieurs années que je n’ai pas été aussi heureuse et relaxée que maintenant. Je retrouve cet amour inconditionnel pour la Vie que j’avais trouvé en Amérique du Sud. Je n’ai pas de montre, je me couche avec le soleil et me lève avec lui. Je suis TOUJOURS dehors. Je rencontre des gens merveilleux, je m’enseigne moi-même le yoga, je prends de profondes respirations. Je sais qu’on ne pourra pas toujours vivre comme ça, c’est ce qui rend notre expérience si spéciale. Mais réellement, les murs sont étranges, sortez quand vous en avez la chance!

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Liens:
http://www.kanyini.com/
http://www.wardamanwomensbusiness.com/wwbtnotes.html

Saturday, November 21, 2009

La petite histoire d’un grand lâcher-prise (!)

Read the English translation.

J’aime bien l’expression « lâcher-prise ». Dans toutes les sphères de notre vie, c’est toujours l’enseignement le plus difficile à assimiler, pourtant, il est certainement le plus bénéfique. Le lâcher-prise vient toujours nous surprendre dans les coins les moins fréquentés, surtout en voyage…

Il y a quelques mois, confortablement perchée au deuxième étage du manoir London, je m’efforçais de me vider la tête des attentes que j’aurais pu avoir face à l’Australie. Je croyais bien avoir dépollué mon esprit, je me sentais prête, toute neuve pour un pays nouveau. Ahhh, surestimation…

Ronald
Je crois que bien cachées autour de mon cortex, j’avais des idées de trouver Down Under des myriades de cafés Internet branchés et politisés, recyclés et équitables. Ben non! On cherche, on cherche, c’est compliqué. C’est à ce moment que nous avons entendu, ou plutôt nous avons essayé de ne pas entendre, le conseil de nos amis de l’Auberge espagnole : (à lire comme dans un rêve, la voix venant de profond, à peine audible) mmmm, blablabla, Mcdonald’s, free internet, very good coffee. Non, j’ai rien entendu, sorry no compute comme dirait Dédé. Mais après des jours dans la sécheresse de l’autoroute électronique, le gros M jaune brillait trop fort au soleil de la côte sud. On s’est dit qu’on pourrait essayer, à la condition de rester dans un coin sombre et de ne rien acheter. Ça y est, le premier pas est fait : on stationne l’auto dans le brouhaha des petites familles contentes de venir chercher leur Big Mac. Mais qu’est-ce qui se passe? Tous les employés sont vêtus de costumes de clown et d’ailes d’anges… C’est réussi pour notre retour en territoire Fast food, nous sommes le 14 novembre et c’est l’unique McHappy Day, où l’on court la chance de gagner de beaux prix si on donne des sous pour des organismes qui œuvrent pour les enfants malades. On se faufile incognito vers le fond du resto, et soudain, une voix céleste claironne depuis l’extérieur, de joyeux « Bonjour les amis!! »… C’est lui, en chair et en os, Ronald McDonald… on rougit. C’est la première fois, pour Marc et moi, qu’on voit ce personnage mythique. Avec le plus beau des sourires rouge sur fond blanc, il s’approche avec entrain de notre petite table. On découvre aisément que sous le costume, il y a un sexy surfeur de 27 ans environ. Il s’assoit avec nous, là on est rouge tomate, et se met à taper sur l’ordi en voulant parler à quelqu’un sur skype, tout le monde rit, les gérants prennent des photos. Ronald McDo est le plus cool mec du monde. Vraiment, je ne mens pas, ce gars-là j’aimerais bien qu’il soit mon ami. Il nous promet qu’il revient bientôt. On reprend notre souffle, plein de joie de nos aventures chez le roi du fast food! Ben finalement, Ronald est revenu pour nous entretenir sur la politique québécoise, ben oui! Eye, figurez-vous ça vous autres, une conversation soutenue sur l’indépendance du Québec dans un McDo de plage avec nul autre que Ronald!
Y’ avait une suite à mon histoire de lâcher-prise, mais je me suis bien trop laissée aller! Je vais finir en vous disant qu’aujourd’hui j’étais sur la PLUS BELLE PLAGE DU MONDE, avec plein de rochers et presque personne! Et en plus, ce matin fut le premier ou je pris le volant à gauche de la route… ah!

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Wednesday, November 11, 2009

The Blue Mountains

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« Mosaïque de merveilles australiennes »
(Voici ma tentative de partager des petites parties de mon voyage de façon nouvelle, visionnaire, du style Haïku « Beaudoin » …(!?!??))

Gitans; ignorant où ils vont dormirmais
en admiration devant ce qui les entoure,
s’éveillant de leur wagon-lit chaque matin.
(Notre maison est une station wagon)

Gitans; maintenant, la fille
emprisonnée dans ses couches de poussière
doit se transformer en ninja dans une douche pour hommes.
(Quelle aventure, se faufiler dans une auberge de jeunesse! Je ne suis jamais restée muette aussi longtemps!)

Variétés infinies de perroquets multicolores
grands, petits, on croirait entendre le paradis et/ou de l’électronique
R2D2 qui se promène avec la Castafiore.
(Jusqu’à maintenant, c’EST ce qui rend l’Australie différente, svp allez voir le « whip bird », c’est fantastique!)

Des contenants recyclés apportés par la communauté.
Remplissez votre âme; transvidez vos savons et vos huiles
biologiques et merveilles locales dans le pays du « vrac »
(La Coop de Blue Mountain m’a donné énormément de plaisir à être une consommatrice responsable.)

Ahhh! Collision frontale! Pas encore.
Met tes clignotants! Pas tes essuie-glaces!
Tout est de l’AUTRE coté.
(Marc s’en vient vraiment bon pour conduire du côté gauche de la route.)

Fougères arborescentes énormes!
Randonnée de trois, quatre, cinq heures comme dans un rêve
merveilleux! L’Eucalyptus chante avec la vie dans le pays sacré des Daruks.
(Les Daruks sont les aborigènes des Blue Mountains)

Oh oh Bruno, spectacle soirée libre
je n’ai jamais vu de cowboy rocker comme toi.
Nous, seuls touristes dans l’antre local de Katoomba.
(Conseil aux voyageurs: recherchez toujours les événements locaux. Vous allez rencontrer des gens merveilleux et particuliers en plus d’apprendre plein de choses sur l’endroit.)

Serpent ondulant dans les buissons
aujourd’hui, c’est le premier.
La danse bizarre de Marc pour ne pas marcher dessus.
(Je n’aurais jamais cru que Marc était si bon en danse irlandaise!)

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