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Nous avons presque tout inventé pour nous « embellir ». Nous changeons nos cheveux, brunissons notre peau, malheureusement nous ajoutons ou enlevons des parties de nos corps et nous trouons ou dessinons des galeries d’arts sur nos murs de peau. Nous choisissons des tissus colorés, voilés, brodés et parfois même aussi brillants qu’un ciel étoilé. Et je nous trouve beaux, dans notre variété sans bornes. Je dois vous avouer que quelques fois, je ne peux que m’emplir de l’humilité la plus grande devant la création de notre Mère la Terre.
Bon, je sais que certaines d’entre nous ont eu la chance de se faire « électrolyser » ou « lasériser » (ça sonne presque comme de la torture…!) les aisselles. Alors c’est logique de vouloir rendre plus attrayantes même les alcôves les plus oubliées de nos corps. Mais je crois que certains des habitants de Gaia qui se trouvent au « profond » de ses entrailles nous volent la vedette. Qui a déjà pensé à se tatouer les aisselles? Je suis sûre que quelqu’un l’a déjà fait, mais disons que ce n’est pas la norme. Par contre, c’est sûrement la norme chez mes poissons préférés, les poissons perroquets. J’ai médité plusieurs fois devant des beautés incroyables, mais chaque fois que je me retrouve près d’eux, je me sens petite même en étant pas mal plus grosse avec ma combinaison de plongée, mon masque gigantesque et ma bouteille d’oxygène qui ressemble à une bombe! Ils sont « célestement » beaux. Je suis certaine que tous les dieux de toutes les religions du monde ont dû en venir à un partenariat dans lequel ils devaient essayer d’utiliser toute la palette de couleurs terrestres en un seul être vivant. Et non seulement ils ont réussi, mais ils ont aussi réussi à combiner une bonne partie des motifs déjà existants!
Du labyrinthe celtique sur le dessus du mini crâne à l’arc-en-ciel lunaire sur la queue, en passant par les triangles des nageoires jusqu’aux cercles des écailles qui rappellent la Fleur de Vie, le poisson perroquet est une archive millénaire qui contient une liste mondiale de tous les arts. Je pense que s’ils pouvaient lire, ils seraient très touchés! Et ils deviennent même différents quand le soleil plombe; ils brillent comme l’opale et on peut voir près de leur tête une petite pluie d’étoiles filantes.
Je ne pouvais pas pleurer parce que je n’aime pas avoir de l’eau dans mon masque, mais je crois que j’aurais bien pu ajouter un peu à l’eau du Pacifique tellement j’étais contente de retrouver mes vieux amis que je n’avais pas vu depuis Hawai’i. Comme c’était bon de se retrouver au pays des bulles, avec des paysages sans cesse changeants! J’ai flotté depuis les landes de boules de crème glacée gigantesques jusqu’au district des bouches violettes et turquoise métallique qui s’ouvrent et se ferment comme si elles voulaient me faire partager en quelques instants toute la grandeur de leur pays. Et à travers tout ça, je vous ai tenu la main pour que vous puissiez voyager avec moi et être aussi témoins de la grâce de milliers de fleurs sous-marines qui oscillent au gré du courant.
See HIS view
See His and Hers Pictures
Tuesday, February 16, 2010
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Magnificiant!
ReplyDeleteWow les photos sont impressionnantes (et ton texte le traduit très bien)! Wow et rewow!!
ReplyDeleteThe Mef Thing
C'est un plaisir de te lire Steph... Ta façon de décrire les choses est toujours magique et emplie de belles émotions positives... Tu fais cheminer notre imaginaire! :)
ReplyDeleteContinue à si bien profiter et à si bien faire profiter!
Josiane :)