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On dirait que c’est triste de prendre une semaine de répit de notre blog. C’est comme si vous nous manquiez. Comme si on ressentait un manque de vos yeux sur nos mots. Je suis contente d’être de retour!
Le grand maître Qi-Gong Xhan-Fan Soa Ka Liay* m’a doucement annoncé que j’avais le droit de ne pas toujours être mégasupertoujours positive dans l’tapis. Hier j’ai donc accepté le fait qu’être pris sans logis, sans emploi au cœur de Babylone au début de l’hiver australien pouvait être drainant, même si c’est une situation que l’on choisit en optant pour le nomadisme. Une fois cette réalisation bien ancrée dans le calme de mon être, tout est redevenu multicolore d’un seul coup, et j’ai vu une fois de plus toutes les magies qui se passent dans ma vie. Une fois le problème observé et accepté, il revêt un manteau d’apprentissage positif.
Pas besoin de payer pour réaliser un grand rêve (en plus!)
Qui a lu Mémoires d’une Geisha? J’ai l’impression qu’une personne sur deux a lu cet excellent « bestseller », car le soir où j’ai marché à petits pas vêtue d’un joli kimono violet, tous semblaient commenter mon apparat d’après ce qu’ils avaient appris dans cette histoire. Comme quoi on ne sait jamais quand ce qu’on lit dans les fictions nous servira à soutenir une conversation huppée! Le soir du 10 avril, je jubilais. J’étais tellement émue de voir Mariko nouer l’obi rouge de mon kimono, j’ai presque gâché mon beau maquillage! Elle était complètement absorbée par la tâche et me barouettait de gauche à droite pour tirer sur le tissu qui n’en finit plus. Un petit coup sec sur le collet pour dévoiler la nuque et elle criait comme une gamine : « sexy! »! Un mouvement élégant pour m’enseigner à dévoiler le dessous de mon poignet et elle s’exclamait : « sexy! »! Ses yeux brillaient de fierté lorsque j’ai réussi à m’agenouiller sans faire ouvrir outrageusement la fente du kimono. Finalement, après une ribambelle de « sexy! » plein d’émotions, elle m’a expliqué que la mèche de cheveux libre sur le côté gauche de mon visage signifiait mon état sauvage et excitant et mes cheveux bien lissés du côté droit, ma discipline et ma soumission, qualités attrayantes dans la culture japonaise. Ma première heure au party costumé s’est passée dans l’attitude la plus nippone, mais je me suis bien vite rendu compte que j’avais besoin de bouger un peu plus, que j’avais besoin de plus de rondeur. Alors, j’ai essayé quelque chose de jamais vu, qui a fait exploser de rire les amies japonaises ainsi que la sélection multiculturelle qui peuplait le salon; j’ai dansé sexy-afro-hip-hop style dans un kimono extra restrictif. C’était un conflit culturel intense. Sérieusement, c’était quelque chose de fusionner des cultures si lointaines qui en plus ne sont même pas miennes!
Parlant d’échanges culturels, je voulais aussi mentionner que je n’ai pas eu besoin de payer pour être témoin d’une « première fois » enlevante… Lorsque je préparais à diner pour l’équipe de tournage d’un documentaire sur la permaculture urbaine (sous l’œil vigilant de la caméra), j’ai tendu une carotte et une râpe à ma chère Mariko, afin de pourvoir la salade d’orange vif. Elle n’avait jamais râpé de carotte de sa vie, et elle trippait ben raide! Comme quoi quelque chose de banal pour nous ne l’est pas nécessairement chez les Nippons!!!
*Jean-François Carrier
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On dirait que c’est triste de prendre une semaine de répit de notre blog. C’est comme si vous nous manquiez. Comme si on ressentait un manque de vos yeux sur nos mots. Je suis contente d’être de retour!
Le grand maître Qi-Gong Xhan-Fan Soa Ka Liay* m’a doucement annoncé que j’avais le droit de ne pas toujours être mégasupertoujours positive dans l’tapis. Hier j’ai donc accepté le fait qu’être pris sans logis, sans emploi au cœur de Babylone au début de l’hiver australien pouvait être drainant, même si c’est une situation que l’on choisit en optant pour le nomadisme. Une fois cette réalisation bien ancrée dans le calme de mon être, tout est redevenu multicolore d’un seul coup, et j’ai vu une fois de plus toutes les magies qui se passent dans ma vie. Une fois le problème observé et accepté, il revêt un manteau d’apprentissage positif.
Pas besoin de payer pour réaliser un grand rêve (en plus!)
Qui a lu Mémoires d’une Geisha? J’ai l’impression qu’une personne sur deux a lu cet excellent « bestseller », car le soir où j’ai marché à petits pas vêtue d’un joli kimono violet, tous semblaient commenter mon apparat d’après ce qu’ils avaient appris dans cette histoire. Comme quoi on ne sait jamais quand ce qu’on lit dans les fictions nous servira à soutenir une conversation huppée! Le soir du 10 avril, je jubilais. J’étais tellement émue de voir Mariko nouer l’obi rouge de mon kimono, j’ai presque gâché mon beau maquillage! Elle était complètement absorbée par la tâche et me barouettait de gauche à droite pour tirer sur le tissu qui n’en finit plus. Un petit coup sec sur le collet pour dévoiler la nuque et elle criait comme une gamine : « sexy! »! Un mouvement élégant pour m’enseigner à dévoiler le dessous de mon poignet et elle s’exclamait : « sexy! »! Ses yeux brillaient de fierté lorsque j’ai réussi à m’agenouiller sans faire ouvrir outrageusement la fente du kimono. Finalement, après une ribambelle de « sexy! » plein d’émotions, elle m’a expliqué que la mèche de cheveux libre sur le côté gauche de mon visage signifiait mon état sauvage et excitant et mes cheveux bien lissés du côté droit, ma discipline et ma soumission, qualités attrayantes dans la culture japonaise. Ma première heure au party costumé s’est passée dans l’attitude la plus nippone, mais je me suis bien vite rendu compte que j’avais besoin de bouger un peu plus, que j’avais besoin de plus de rondeur. Alors, j’ai essayé quelque chose de jamais vu, qui a fait exploser de rire les amies japonaises ainsi que la sélection multiculturelle qui peuplait le salon; j’ai dansé sexy-afro-hip-hop style dans un kimono extra restrictif. C’était un conflit culturel intense. Sérieusement, c’était quelque chose de fusionner des cultures si lointaines qui en plus ne sont même pas miennes!
Parlant d’échanges culturels, je voulais aussi mentionner que je n’ai pas eu besoin de payer pour être témoin d’une « première fois » enlevante… Lorsque je préparais à diner pour l’équipe de tournage d’un documentaire sur la permaculture urbaine (sous l’œil vigilant de la caméra), j’ai tendu une carotte et une râpe à ma chère Mariko, afin de pourvoir la salade d’orange vif. Elle n’avait jamais râpé de carotte de sa vie, et elle trippait ben raide! Comme quoi quelque chose de banal pour nous ne l’est pas nécessairement chez les Nippons!!!
*Jean-François Carrier
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Magnifique beauté! ;) Je t'aime
ReplyDeleteWow! On adore suivre vos multiples péripéties toutes originales les unes comme les autres. Les photos sont superbes! On s'ennuie et on pense à vous énormément.
ReplyDeleteMerci pour le ''super 50ans vidéo'' on a tous bien rigolés.
xxxx Léanie et famille. :)
C'est le fun de savoir que vous aimez nous lire! Et nous voir!
ReplyDeleteTu es superbe Stéphanie et on aime vous lire tous les 2.
ReplyDeleteYves et Nicole XXXX