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La vie est vraiment magique. Imaginez que vous trouvez de la poudre d’étoile au lieu du sel dans votre salière un bel après-midi ensoleillé : votre soupe deviendrait un champ recouvert de millions de fleurs et vous, en volant, seriez le vent qui les fait danser. Après plusieurs tourbillons élégants, vous descendriez probablement doucement en flottant pour atterrir sous un parasol de dentelle dans le jardin de Cécilia, vos pieds glissant délicatement dans les pantoufles fleuries japonaises.
La poudre d’étoile a commence à chatouiller nos yeux et nos cœurs quand Marc a trouvé ce petit paragraphe à propos de Cécilia dans le livre de WWOOFing. Une simple page grise remplie de petits caractères a soudainement semblé s’illuminer. La permaculture urbaine et la culture japonaise vivant en harmonie au centre de Melbourne, sous un toit de vieilles briques pittoresques ornées de spirales de fer forgé! Nous avons bondi dans Shocker, voulant prendre part à un environnement qui pouvait rassembler la ville et les jardins verts.
Sur la route vers notre nouvelle vie, nous avons déambulé dans le plus vieux et le plus grandiose labyrinthe de haies d’Australie, sur la péninsule de Mornington, à des lieues au Sud de Melbourne. Ses jardins environnants fantastiques étaient seulement un prélude à l’existence veloutée qui nous attendait, sans parler du parallèle à faire entre le labyrinthe de haies et les avenues et allées de la Métropole.
Pour tisser un peu plus de diamants dans notre tissue de voyage, Cécilia la professeure de permaculture, traductrice japonaise, étonnante couturière et grande chef cuisinière m’a offert un massage lors de notre première soirée dans sa somptueuse chaumière. Wow!!!! Au moins une HEURE de pur délice sous les lumières roses tamisées. Depuis lors, nous avons travaillé en grande osmose et réussi de merveilleux chef d’œuvres, comme un luxueux souper pour le grand maître de la science cognitive, Edward de Bono (voir le grimoire Wiki pour plus de littérature à propos de ce grand et charmant millionnaire).
Cécilia m’a fait connaître l’art de l’ikebana, et elle croit que j’ai un grand talent. Étant elle-même une très talentueuse artiste qui crée des mondes durables aussi bien sur toiles que sur balcons, je me sens extrêmement reconnaissante de sa confiance et de ses encouragements. J’ai créé plusieurs arrangements floraux dans lesquels j’ai marié fruits et feuilles, fleurs et branches pour rassembler le ciel, la Terre et l’homme tel que préconisé par les 500 ans de tradition de la Terre du Soleil levant.
Il semble que le lointain Nihon m’attendait dans l’alcôve de cette maisonnette. De souriantes et courtoises jeunes Japonaises sont devenues mes amies après avoir partagé avec moi de nombreux rires à propos de leurs dictionnaires numériques Japonais-Anglais. Comme j’ai toujours été attirée par la danse complexe et passionnée du pinceau sur le papier de mûrier, un soir, je me suis décidée à essayer le shodo, ou la calligraphie japonaise. La « façon d’écrire » arête et repart, comme de courtes ou longes respirations qui vont de pair avec nos émotions changeantes. Pour une raison que j’ignore, ma première tentative s’est avérée un étonnant succès, si vous oubliez que j’ai écrit de gauche à droite au lieu de droite à gauche, ce qui a fait rigoler mon maître Tamami. Je vais m’assurer que ma danse du pinceau aura des suites comme je vais m’assurer de vous tenir au courant de mes nouvelles aventures dans a chaumière féérique du quartier Nord de Melbourne.
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Monday, April 5, 2010
De Shodo à ikebana, de Bono et bien sûr Cécilia
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