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J’ignore comment les kiwis peuvent vivre avec une seule paire d’yeux et demeurer sains d’esprit. Depuis que j’ai commencé à parcourir cette terre bénie, mon cœur souffre du manque de parties du corps en réserve pour tout assimiler. Un horaire à deux quarts me permettrait jour et nuit de sentir, voir, entendre, toucher, ressentir, m’émerveiller.
La beauté de la Nouvelle-Zélande dépasse tout ce que je pouvais imaginer. Ses courbes sans fin, ses gens généreux, ses champs couleur d’émeraude, ses merveilleuses fougères luxuriantes, ses vagues turquoise déferlantes, ses sources chaudes paradisiaques, ses geysers aux couleurs de l’arc-en-ciel, ses symphonies d’oiseaux ne sont que quelques uns des tapis volants qui me transportent chaque jour.
Nous avons été très occupés à nous amouracher d’Aotearoa, ce qui explique la rareté des articles sur ce blogue. Nous avons tourné tels des derviches dans un vortex de synchronicité et d’émerveillement pour ce pays.
Nous avons vagabondé dans les vents des hauts sommets, escaladé des rochers, caressé des agneaux, appris à connaître les différentes familles de moutons, traversé à bicyclette les vapeurs sulfureuses bleu vert des rives, essayé de danser la danse Maori Poi et de faire les exercices de langue des guerriers, vu du Zorb Taïwanais, goûté au fruit du kiwi, sculpté notre propre hameçon Maori dans un os de vache, passé des heures dans les musées, fait l’ascension d’une version kiwi du Mont Fuji, nous sommes émerveillés devant les marmites bouillonnantes de boue et finalement, lavé beaucoup, beaucoup de vaisselle …
Présentement, nous WWOOFons dans un centre de retraite spirituelle près du Great Lake Taupo (aussi dû pour faire éruption très bientôt). Il s’agit de notre deuxième retraite spirituelle en très peu de temps. La première, était une retraite bouddhiste dans la tradition Thich Nhat Hanh (…).
Mes amis, je dois m’arrêter un peu, car il n’y a pas de mots assez puissants pour décrire notre expérience là-bas. Je fixe mon écran et une digue d’émotions s’ouvre. Je voudrais en partager l’intensité précieuse avec chacun de vous personnellement. Je voudrais prendre vote main et vous conduire dans le jardin de Dharma Gaia, en silence, pour vous permettre d’entendre votre cœur battre à l’unisson avec les oiseaux. Pendant dix jours, nous avons approfondi la découverte de notre beauté intérieure, du monde et la lumière qui illumine les gens qui nous entourent. Nous avons regardé franchement, sans juger, les nuages plus sombres de nos cieux et nous nous sentions vraiment, vraiment bien.
Les participants à la retraite ont été inspirés par le respect et l’amour contagieux que Marc et moi éprouvons l’un pour l’autre. L’un d’eux, un charmant homme qui ressemblait à Félix Leclerc, a réalisé l’un de mes rêves les plus fous : il a improvisé une cérémonie pour nous dans la forêt tropicale luxuriante, où nous avons échangé des mots d’amour et des bracelets mala en néphrite, symboles de notre immense respect l’un pour l’autre. Wow. J’ai reçu un bouquet de fleurs mauves conçu par la ravissante Kate et y enfouissant mon visage rougissant, j’ai écouté les mots charmants prononcés par Marc devant un petit groupe de gens merveilleux, assis en demi-cercle sous la canopée. Puis, je lui ai dit, les yeux pleins d’étoiles, combien j’étais heureuse de partager ma route avec lui. Nos amis ont lu des poèmes, nous ont donné des cartes, du chocolat, des cadeaux et nous avons même reçu un bon de voyage de noces chez l’un des participants à Hamilton! Tout simplement merveilleux.
Aujourd’hui, je m’émerveille devant un minuscule oiseau en lavant la vaisselle et en mangeant du gâteau. Il a les pattes plus petites que des cure-dents et un corps rond, rond comme les yeux d’un bébé. Un autre moment d’extase dans cet endroit grandiose. Je me demande vraiment comment les Néo-Zélandais peuvent garder une routine quotidienne. Je devrai l’essayer moi-même : demain matin, je ferai du lavage.
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Thursday, August 12, 2010
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