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J’entends qu’on frappe doucement à la porte… Je murmure délicatement un « oui? » et je vois pointer des boucles blondes. Avec des sourires gênés et des regards légèrement fuyants, Charlie et Lizzie entrent dans la salle de jeu que nous occupons entièrement avec nos grands corps d’adultes. Je crois les entendre murmurer un charmant « Bonne Fête » et mes doutes sont confirmés lorsqu’ils me tendent deux cartes de souhaits faites à la main. Lizzie a rempli la sienne d’autocollants de fées et Charlie m’a dessinée avec mes quatre grandes tresses rasta. Il me montre aussi fièrement le dessin qu’il a fait de sa maison, habilement conçue comme une grosse bottine avec des fenêtres. Je suis tellement charmée. Je n’aurais jamais cru connaître un matin d’anniversaire aussi touchant dans un pays si étranger. Ils me tendent un sac dans lequel je trouve les pantoufles les plus douces qui soient et mon visage se transforme de surprise, alors que maman et papa m’encouragent à continuer de fouiller dans le sac. Je n’arrive pas à croire à toutes ces marques d’affection d’une famille que je viens juste de rencontrer! Mes explorations sont récompensées quand je trouve un morceau de papier. Jusque là, rien de spécial. Puis je lis ce que l’encre de couleur dévoile fièrement : un souper pour deux au Blue Train Café, d’une valeur de 100 $. Quoi? Vous voulez rire? C’est beaucoup trop… Puis, ils me rassurent, ils l’ont payé seulement 40 $. Quand même… woooooow! Comment peut-on payer 40 $ pour un souper de 100 $?
Après plusieurs « merci », ils s’en vont travailler et je reste avec Marc et ma surprise. J’ai toujours été incapable de justifier de payer 100 $ pour un repas au restaurant… mais la situation est légèrement différente et je réalise que je suis très enthousiasmée par mon repas d’anniversaire! C’est hallucinant de voir combien peu vous avez pour 100 $... et ce café était loin d’être un restaurant cher! Ce qui a fait grimper la note étaient les deux boissons, qui ont coûté presqu’aussi cher qu’un plat principal … Alors, nous les avons vraiment appréciées : un bon vieux « Mojito » et un « Toblerone » très chocolaté. Nous avions vraiment l’air de deux bozos quand nous avons pris une photo de la facture!!!
L’aubaine a été dénichée sur un site Web appelé « Scoopon ». Chaque jour, il y a une aubaine qui ne peut pas être refusée. Par curiosité, nous avons été voir ça. La première chose que j’ai sue, j’étais toute ravie, parce que quelques heures plus tard, je visiterais un monde que je n’aurais pas pu explorer sans l’aide de Scoopon…
Je me suis rendue chez Exclusive Photography avec mes pittoresques vieux vêtements de voyage. On m’a offert le champagne à l’ombre d’immenses portraits de style tableaux ornant les murs. Il y avait là quelqu’un pour me coiffer et me maquiller puis, les vraies choses ont commencé. Damien, photographe professionnel, a habilement mise en scène une sorte de danse que je devais exécuter pendant qu’il se déplaçait autour de moi avec son équipement. C’était très amusant de jouer à la star classique sous les projecteurs… ça n’a pas pris longtemps à Damien pour réaliser que je n’étais pas du type glamour et il a donc commencé à prendre des photos un peu funky. Après 2,5 heures de plaisir, une élégante dame nous a invités dans un salon où nous pouvions visionner les photos sur un écran géant. Du travail fabuleux! C’était vraiment une aubaine de payer 29 $ pour une séance de photo avec métamorphose d’une valeur de 354 $. Alors, vous vous doutez bien que l’entreprise s’attend à ce que vous achetiez plusieurs photos, sinon la totalité. Elles sont toutes tellement belles, alors comment résister?? Je ne voulais rien acheter, mais je me suis informée du prix pour lui faire plaisir… 1 100 $, seulement pour le CD de 18 photos et 200 $ pour chaque épreuve de format 8 × 10. Bon, vous avez sûrement deviné son désappointement! Grâce à Scoopon, j’ai payé 29 $ pour 3 heures magiques et une photo de professionnel de format 5 x 7! Hihihi! De toute façon, je voyage avec le meilleur des photographes…
P.S. Encore merci énormément pour mes cadeaux de fête!
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Sunday, May 23, 2010
Monday, May 10, 2010
Une vraie Barbie Hippie cette fois?*
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Il fait gris. Comme plusieurs des derniers jours. Mais ce matin, j’entends bien percer cette grisaille en tendant l’oreille jusqu’à vos cœurs, pour qu’ils soient les métronomes qui rythment mon écriture.
J’ai déjà commencé à voir le soleil en lui faisant ma salutation yogique et en lisant un livre sur les fées auquel je n’ai pu résister la première semaine de notre voyage. Je le lis en rafale car je crois avoir trouvé une bonne maison pour lui. Un nid douillet où vivent princesses et gentils monstres, génies et sorcières blanches et où on saura apprécier les images vaporeuses et les recettes magiques du livre.
Nous n’avons pas voyagé beaucoup depuis le 20 avril, mais nous avons visité les passions et l’histoire de la famille Deakin, et avons été abondamment couronnés de leur générosité. Notre univers fut peuplé de conversations sur les nouveautés LEGO, les marchés bio, la permaculture, les jeux de société, les fées, les sabres laser et les films de Barbie.
Depuis que je suis assez grande pour me comparer aux autres et remarquer mes imperfections, j’ai blâmé bien des manques de confiance en moi sur Barbie et son équipe sociale de modèles malsains. L’apothéose de ma frustration fût quand l’on m’a appris que ses mensurations ne lui permettraient jamais de se tenir debout, si humaine elle devenait. Et bien vous comprendrez que je n’avais pas le cœur à regarder un film mettant en vedette miss tout-en-rose vendredi dernier. J’avais l’impression que mon boulghour bio aurait de la difficulté à passer. Mais la vie m’a déjouée en m’enseignant une fois de plus que la beauté est partout, et souvent où on s’en attend le moins. N’allez pas croire que Barbie était vêtue de poignées d’amour et coiffée de cheveux en « mottons »…j’aurais été bien trop flattée…
Barbie, encore un bambin, fut naufragée sur une île déserte où les animaux l’ont élevée. Elle peut leur parler, prend soin d’eux et chante (à chaque 5 minutes) la beauté du monde et l’importance de prendre soin de la Terre Mère. Un prince aventurier la trouve et l’amène à son château où elle souffre car elle n’a aucune étiquette et préfère de loin grimper aux arbres avec les singes. Bon bon, c’est certain qu’il tombe amoureux mais quand même, il doit refuser la main d’une princesse de bon rang qui aime la harpe et ne monte pas à cheval pour finalement épouser Barbie. Quel scandale à la cour! Malgré l’extrémisme du kétaine, j’ai bien mangé mon boulghour et Barbie m’a surprise. Et au lieu d’aller faire du shoping, elle a « recyclé » des éléments de la nature pour se faire une robe. Les amis, y’a de l’espoir!
Le soir du 24 avril fût mon party de fête. C’est quand même incroyable de pouvoir organiser un party avec des bons amis après seulement un mois à Melbourne! Encore une fois les nippones ont enjolivé la soirée de leurs caméras et de leurs cris d’excitation…cette fois parce qu’elles n’avaient jamais vu de mais soufflé au micro-ondes!
Le 25, nous sommes allés à un festival amassant des fonds pour sauver des forêts australiennes et philippines. C’était tellement goûteux de se retrouver parmi des amis, même si ils étaient inconnus! Comme dans un rêve, tous les sosies de nos bien-aimés semblaient être rassemblés pour danser devant les Barons of Tang, qui rappellent Grim Skunk et Gogol Bordello, Combat Wombat et les Loco Locass de la région. Salon de Narguilé gratuit, cuisine pirate végé, coupes de cheveux grunge à contribution volontaire et même vrais tatouages sur place…De quoi s’inspirer pour un bon bout et surtout beaucoup de sous pour régénérer la forêt!!!
*Titre dédié à la si belle Sophie Laplante
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Il fait gris. Comme plusieurs des derniers jours. Mais ce matin, j’entends bien percer cette grisaille en tendant l’oreille jusqu’à vos cœurs, pour qu’ils soient les métronomes qui rythment mon écriture.
J’ai déjà commencé à voir le soleil en lui faisant ma salutation yogique et en lisant un livre sur les fées auquel je n’ai pu résister la première semaine de notre voyage. Je le lis en rafale car je crois avoir trouvé une bonne maison pour lui. Un nid douillet où vivent princesses et gentils monstres, génies et sorcières blanches et où on saura apprécier les images vaporeuses et les recettes magiques du livre.
Nous n’avons pas voyagé beaucoup depuis le 20 avril, mais nous avons visité les passions et l’histoire de la famille Deakin, et avons été abondamment couronnés de leur générosité. Notre univers fut peuplé de conversations sur les nouveautés LEGO, les marchés bio, la permaculture, les jeux de société, les fées, les sabres laser et les films de Barbie.
Depuis que je suis assez grande pour me comparer aux autres et remarquer mes imperfections, j’ai blâmé bien des manques de confiance en moi sur Barbie et son équipe sociale de modèles malsains. L’apothéose de ma frustration fût quand l’on m’a appris que ses mensurations ne lui permettraient jamais de se tenir debout, si humaine elle devenait. Et bien vous comprendrez que je n’avais pas le cœur à regarder un film mettant en vedette miss tout-en-rose vendredi dernier. J’avais l’impression que mon boulghour bio aurait de la difficulté à passer. Mais la vie m’a déjouée en m’enseignant une fois de plus que la beauté est partout, et souvent où on s’en attend le moins. N’allez pas croire que Barbie était vêtue de poignées d’amour et coiffée de cheveux en « mottons »…j’aurais été bien trop flattée…
Barbie, encore un bambin, fut naufragée sur une île déserte où les animaux l’ont élevée. Elle peut leur parler, prend soin d’eux et chante (à chaque 5 minutes) la beauté du monde et l’importance de prendre soin de la Terre Mère. Un prince aventurier la trouve et l’amène à son château où elle souffre car elle n’a aucune étiquette et préfère de loin grimper aux arbres avec les singes. Bon bon, c’est certain qu’il tombe amoureux mais quand même, il doit refuser la main d’une princesse de bon rang qui aime la harpe et ne monte pas à cheval pour finalement épouser Barbie. Quel scandale à la cour! Malgré l’extrémisme du kétaine, j’ai bien mangé mon boulghour et Barbie m’a surprise. Et au lieu d’aller faire du shoping, elle a « recyclé » des éléments de la nature pour se faire une robe. Les amis, y’a de l’espoir!
Le soir du 24 avril fût mon party de fête. C’est quand même incroyable de pouvoir organiser un party avec des bons amis après seulement un mois à Melbourne! Encore une fois les nippones ont enjolivé la soirée de leurs caméras et de leurs cris d’excitation…cette fois parce qu’elles n’avaient jamais vu de mais soufflé au micro-ondes!
Le 25, nous sommes allés à un festival amassant des fonds pour sauver des forêts australiennes et philippines. C’était tellement goûteux de se retrouver parmi des amis, même si ils étaient inconnus! Comme dans un rêve, tous les sosies de nos bien-aimés semblaient être rassemblés pour danser devant les Barons of Tang, qui rappellent Grim Skunk et Gogol Bordello, Combat Wombat et les Loco Locass de la région. Salon de Narguilé gratuit, cuisine pirate végé, coupes de cheveux grunge à contribution volontaire et même vrais tatouages sur place…De quoi s’inspirer pour un bon bout et surtout beaucoup de sous pour régénérer la forêt!!!
*Titre dédié à la si belle Sophie Laplante
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